• La commission de concertation s'est tenue aujourd'hui, en présence de nombreux riverains et réclamants.

    Nous attendons l'avis de la commission de concertation.

    Revenez voir ce blog. J'y posterai toutes les infos dont je dispose, y compris quelques opinions sur les tenants et aboutissants et les responsabilités politiques dans ce dossier.

    Merci à tous les riverains qui se sont déplacés et ont fait l'effort d'exprimer leur désaccord avec calme et dignité.

    Frédéric SEGERS
    Rue des palmiers 84

    votre commentaire
  • 21/09/2006 à 11.30 : Ceux qui en ont fait la demande seront entendus par la Commission de concertation.
    Venez!

    votre commentaire
  • Chers voisins,


    Vous trouverez ci-après le texte de la réclamation que j'adresse dans le cadre de l'enquête publique.


    Certains riverains m'ont dit que c'était trop tard et que tout était déjà décidé. CE N'EST PAS VRAI! FEDASIL joue le fait accompli, mais il est encore temps de réagir.


    Il faut que vous adressiez vous aussi un courrier (par porteur, recommande ou ordinaire (preuve+prudence?)) au service communal de l'urbanisme (adresse ci-après).


     Beaucoup m'ont demandé une lettre-type. Je ne sais pas si j'aurai le temps de rédiger et d'établir un tel document. Mieux vaut une lettre personnalisée qu'une pétition ou une lettre type.


     


    Un bref courrier suffit pour être entendu: Aucune obligation de rédiger un roman fleuve comme je l'ai fait.


    N'OUBLIEZ PAS DE DEMANDER PAR ECRIT A ETRE ENTENDUS LORS DE LA COMMISSION DE CONCERTATION DU 21.09.2006 !!!


     Si vous cherchez des idées, voici le texte que j'envoie le 04.09.2006:

     
     
     
    Commune de Woluwe-saint-pierre
    Urbanisme – 3° Etage
    Avenue Charles Thielemans 93


    1150         BRUXELLES
     
     

    RECOMMANDE

     
     
    Cher M.,                                    04 septembre 2006
     
     
    Concerne : Enquête publique et commission de concertation concernant le changement de destination de l'immeuble sis au n° 80 de la rue des palmiers en centre FEDASIL
     
     
    Faisant suite à l'enquête publique concernant le permis d'urbanisme du centre d'accueil FEDASIL sis au n° 80 de la rue des palmiers à 1150 BRUXELLES, je me permets de vous faire part des observations reprises dans la note ci-jointe.
     
    Je demande également à être entendu lors de la commission de concertation qui se tiendra le 21 septembre 2006 et vous prie de m'y convoquer.
     
     
    Bien à vous,
     
     
     
     
     
    Frédéric SEGERS
    Rue des palmiers 84
    1150  BRUXELLES


     


    ---------------------------


    ANNEXE : note de griefs


    ------------------------------


    Enquête publique relative à la demande de permis d'urbanisme relative au centre d'accueil pour demandeurs d'asile sis au N° 80 de la rue des palmiers.
    Observations de Frédéric SEGERS, domicilié rue des palmiers 84
    1.       Introduction
     
     
    Durant l'été 2005 et en particulier la canicule, les riverains du centre ont eu à souffrir de nuisances particulièrement importantes. Le centre manifestement surpeuplé ne pouvait plus contenir ses habitants. La canicule et les chaleurs élevées tard dans la soirée ont fortement aggravé le ressenti des problèmes, les fenêtres des maisons et appartements voisins devant restées ouvertes en raison de la chaleur. Les bruits provenant du centre ont alors fortement augmenté.
     
    Ce n'était pas, loin de là, la première fois que les riverains ont eu à se plaindre de l'activité du centre, mais suite à cela, des riverains se sont à nouveau regroupés pour rechercher des solutions.
     
    Le dialogue avec FEDASIL est resté inexistant, FEDASIL se contentant de minimiser les faits, voire de dénigrer les plaignants, sans proposer la moindre solution technique ou organisationnelle pour diminuer les nuisances.
     
    Hormis une carte postale envoyée lors du nouvel an 2006, les responsables du centre FEDASIL de Woluwe-saint-pierre n'a, à ma connaissance, pris aucune initiative pour nouer des contacts positifs avec le voisinage.
     
    La situation n'a donc rien à voir avec la situation de certains centres comme MORLANWELZ ou RIXENSART ou des initiatives festives ont permis, par un contact positif avec les habitants, de créer une véritable mixité sociale et un enrichissement réciproque.
     
    Un autre facteur important est la nature du centre : aucun séjour prolongé, mais, un accueil d'urgence, pour une période de 3 à 5 jours, dans l'attente d'une solution durable. Ceci limite fortement les contacts des résidents et empêche le dialogue et l'installation de règles de vie durables.
     
    Après de multiples démarches restées sans suite auprès de la commune de Woluwe-saint-pierre, nous nous sommes aperçus que la situation créée depuis 1998 n'était pas conforme aux règles d'urbanisme.
     
    En d'autres termes, l'usage fait de l'immeuble nécessitait un permis d'urbanisme. Cet usage sans permis, qui a débuté de 1998 jusqu'à nos jours est donc illégal. Les riverains ont donc demandé, par courrier recommandé du 14.02.2006 adressé aux services régionaux de l'urbanisme, qu'il soit mit un terme à cette utilisation illégale.
     
    En réaction à cela, la régie des bâtiments dépose une demande de permis d'urbanisme ayant pour objet de régulariser la situation qui existe maintenant depuis 8 ans.
     
    2.       Fait accompli
     
    Il est important de noter qu'avant même la présente enquête publique, d'importants travaux ont été réalisés. Le fait que ces travaux aient été réalisés avant l'octroi du permis et même avant l'enquête publique augmente sensiblement, dans le chef des riverains, le sentiment d'impuissance et de fait accompli.
     
    La réalisation de ces travaux n'était pas illégale en soi, mais a fortement augmenté le sentiment de fait accompli inhérent à tout permis de régularisation.
     
    Beaucoup de riverains pensent que tout est déjà décidé.
     
    Le peu d'écoute dont à fait preuve le centre FEDASIL de Woluwe-saint-pierre et de nombreuses promesses non tenues (notamment au niveau du bruit dans la cour) ne font que décourager encore plus les riverains de formuler ou d'accepter des propositions.
     
    Si des solutions techniques à l'un ou l'autre problème sont proposées, quelles garanties avons-nous qu'elles seront suivies d'effet ?
     
    Le fait que les travaux soient déjà réalisés limite également fortement la possibilité pour les riverains de formuler des propositions constructives destinées à améliorer la cohabitation et à diminuer les nuisances.
     
    Les remarques formulées ci-après sont donc à lire en fonction de ces observations préliminaires.
     
    3.       Nature des nuisances
     
    1.      Aspect architectural
     
    Barreaux aux fenêtres, mur de clôture très élevé, bâtiment annexe dans la Cour situé bien plus profond dans la parcelle que ce qui peut actuellement l'être pour les constructions nouvelles... l'aspect du bâtiment est peu harmonieux.
     
    Certains éléments de l'aspect du bâtiment existent peu importe l'utilisation des lieux comme centre d'accueil (construction à l'arrière, longueur du bâtiment, etc..).
     
    D'autres éléments ont été ajoutés entre 1998 et 2006 pour permettre l'utilisation des lieux comme centre d'accueil.
    Suite à une première vague de plaintes des riverains, des barreaux ont été ajoutés aux fenêtres. Le muret entre le centre et le jardin de l'unifamiliale située au n° 82 a été rehaussé largement au delà de ce qu'il est admis pour clôturer les jardins. Un grillage très inesthétique, mais pourtant indispensable pour contenir les résidents a été ajouté.
     
    Vu l'orientation sud-ouest des jardins, la parcelle sise au n° 82 reçoit beaucoup plus d'ombre les soirs d'été.
     
    Ce grillage modifie le paysage et la vue que l'on peut avoir depuis les maisons situées rues des Cattleyas et aux Nos 82 et 84 de la rue des palmiers sur les autres jardins avoisinants dont le bel espace verduré des immeuble à appartements situés en face, avenue Lebon.
     
     
    Dans la Cour, un panneau de basket endommagé reste en place depuis des mois.
     
    Le sol de la Cour est en partie recouvert d'asphalte. Des morceaux sont détachés et projetés bruyamment sur les tobbogan et jeux destinés aux enfants.
     
    Une table de ping pong a été posée au milieu de la Cour.
     
    Les jeux d'enfant, un module avec toboggan semblent présenter un danger : aucune protection au niveau du sol. En bas du toboggan et sous le module, les enfants atterrissent et chutent sur un revêtement dur (graviers), avec comme conséquence des pleurs prévisibles.
     
     
    Des dispositifs d'éclairage (tubes) ont été apposés sur la façade arrière et restent allumés tard dans la soirée, plongeant les jardins dans une ambiance sinistre.
    2.      Eaux
     
    Aucune plainte n'a jusqu'à présent été formulée par les riverains à ce sujet.
    On constate toutefois à la lecture du projet de rapport d'incidences que les eaux de ruissellement sont rejetées directement au réseau d'égouttage. Pour un immeuble de cette importance qui a subi de tels travaux, on aurait pu s'attendre à ce que les eaux de pluie soient récupérées.
     
    Par ailleurs, a-t-on envisagé l'incidence sur le ruissellement des eaux en cas d'orage du fait que la Cour soit asphaltée ou bétonnée et ne peut donc absorber les pluies?
     
     
    2.      Air
     
    La aussi, aucune plainte n'a été formulée par les riverains.
    On est toutefois étonné de lire que l'on entend diminuer les émissions de CO2 en faisant appel à un service extérieur de CATERING. Le CO2 n'est pas, dans un tel cas d'espèce, une pollution locale, mais un problème global.
    En déplaçant le lieu de préparation des repas par un service de catering, on ne diminue donc en rien l'impact environnemental global du projet, les émissions ayant lieu ailleurs. Par ailleurs, l'appel à ce service de CATERING augmente la charge et la fréquence des transports des aliments, et, par conséquent, la pollution de l'air par le transport, sans parler des impacts sur la mobilité et l'espace public aux alentours du centre.
     
    Au niveau des émissions, le rapport d'incidences ne dit rien non plus quant à l'efficacité thermique du bâtiment et son isolation. A l'heure où des travaux aussi importants sont effectués, il semble essentiel d'au moins se poser la question. Une bonne isolation thermique pourrait en outre diminuer les nuisances sonores, en augmentant le confort des résidents à l'intérieur, ce qui limiterait les bruits à l'extérieur.
     
    4.      Bruit
     
    Les principales nuisances, les plaintes les plus récurrentes, mais aussi les griefs les plus difficiles à solutionner par des solutions techniques concernent le bruit.
     
    Le projet de rapport d'incidence affirme « Bruit : En matière sonore, étant donné qu'en moyenne 20% de la population du centre est composé d'enfants, des infrastructures extérieures adaptées (plaine de jeux, terrain de sport) ont été mises en place. Seul le bruit généré par les enfants dans la cour intérieure, les terrains de sport et la plaine de jeux est susceptible d'affecter les voisins. Le règlement d'ordre intérieur du centre prévoit le calme dans la Cour à partir de 22 heures. Des solutions (meilleure isolation sonore de la cour, heures d'accès à la cour, délimitation de l'espace de jeux...) sont à l'étude.
     
    Les livraisons sont également une source d'incidences sonores. Il faut compter 15 livraisons par semaine (pain, nourriture, hygiène, blanchisserie). 4 passages de Bruxelles propreté pour l'enlèvement des déchets et des livraisons de mazout 1 à 2 fois par mois.
     
    Sur ce point, le rapport d'incidence est particulièrement lacunaire et incomplet. Il s'agit de la principale source de plaintes des riverains et d'un sujet qui mérite au moins que l'on fasse au moins une analyse approfondie, par l'I.B.G.E. s'il échet :
    ·         de la fréquence des bruits
    ·         des heures de la journée auxquelles les bruits se manifestent
    ·         de la nature des bruits
    ·         des solutions à apporter pour diminuer tant leur intensité que leur ressenti de la part des riverains
     
    o        Le projet de rapport semble imputer le bruit aux enfants.
    Il est important de signaler que les enfants ne sont pas, et de loin, les seuls à faire du bruit.
    La Cour n'est pas utilisée uniquement comme plaine de jeux (non surveillée) pour les enfants mais sert également d'aire de promenade et de terrain de sports pour les adultes, ce qui entraîne un bruit d'une toute autre intensité.
     
    ·         Le bruit des enfants est fortement augmenté par l'état de délabrement de la plaine de jeux. Les graviers au sol sont non seulement dangereux pour les enfants, mais sont également projetés bruyamment contre le toboggan. Un toit de maisonnette pour enfants en matière plastique servait récemment à plusieurs adultes pour récolter du gravier, en raclant le sol avec le bruit que l'on peut deviner.
     
     
    ·         Les adultes se servent également de cet espace de détente. Des ballons en cuir (de véritables articles de sport, pas des jouets) leur sont remis. L'âge des participants et la nature des ballons augmente sensiblement le bruit : les ballons sont projetés bruyamment contre les murs, contre le grillage de la clôture avec le n° 82 et également contre la porte cochère métalique. Les chocs contre cette porte métallique créent un bruit fort dérangeant même à l'intérieur du n° 84, à une maison d'écart, toutes fenêtres fermées.
     
    ·         Les horaires des bruits contribuent également à augmenter la gêne qu'ils représentent : durant les jours de semaine, la Cour est souvent vide et il règne dans les jardins un calme tout à fait champêtre. Le centre FEDASIL est alors un voisin exemplaire. Les nuisances semblent concentrées les soirs et weekends. Durant les heures de bureau, les résidents sont soit hors du centre car occupés par d'autres activités, soit suffisamment encadrés par le personnel.
    Après 17 heures, et jusqu'après le coucher du soleil, en semaine, ainsi que le weekend, les résidents semblent davantage abandonnés à eux mêmes. Ils se rassemblent donc dans la Cour précisément aux heures et les jours où les riverains sont à la maison et souhaitent profiter du calme des jardins ou aérer leurs habitations. Cette situation interdit souvent aux riverains de prendre un repas en terrasse ou au jardin.

    En raison de leurs horaires, ces nuisances ne sont en rien comparables à ce que seraient celles d'une Cour d'école ou d'une plaine de jeux (que des enfants – bruits concentrés en journée).

     
    Le projet de rapport affirme également : « Le règlement d'ordre intérieur de la Cour prévoit le calme dès 22 heures. »
     
    o        Les riverains souhaitent que le calme ne soit pas limité à la nuit, mais que le calme soit également imposé durant l'avant-soirée.
    o        Fréquemment, il y a encore du bruit après 22.00 heures. Lorsque l'on téléphone au personnel du centre pour leur demander d'intervenir, ils doivent fréquemment avouer leur impuissance à faire respecter le silence aux résidents, en rappelant qu'ils ne sont qu'à deux pour 120 personnes.
     
    ·         Il faut également remarquer que la façade arrière du centre, le sol en dur de la Cour et les immeubles à appartements de l'avenue Lebon forment une cuvette dans laquelle les bruits sont fortement amplifiés.
     
    La porte cochère métallique est également une source de bruit importante dans les habitations du 82 et du 84. Lors des livraisons, travaux et enlèvement des déchets, les bruits s'entendent jusque dans les habitations.
     
    Le projet parle également do « solutions à l'étude ». La limitation du bruit généré par une telle activité n'est pas simple. Le cadre de départ offert par le bâtiment et ses alentours, en particulier la proximité immédiate des habitations et l'effet cuvette qui amplifie les bruits limitent fortement les solutions.
    Les riverains sont d'autant plus sceptiques quant aux « solutions à l'étude » que le problème existe depuis 1998 et qu'hormis des promesses, très peu a été entrepris. Même l'enlèvement d'objets qui augmentent inutilement le bruit, comme les graviers dans la Cour sont promis, mais jamais de réalisation concrète, et ceci depuis maintenant 8 ans.
     
    La recherche de solutions concrètes, pour autant qu'elles existent, doivent donc être un préalable à la poursuite de l'utilisation de l'immeuble comme centre d'accueil.
     

    3.5. Impacts en terme de mobilité

     
     
    Au niveau de la mobilité, le projet de rapport d'incidences affirme : « Les livraisons et l'enlèvement des déchets ont lieu sur le site-même du centre. La camionnette du centre est également garée à l'intérieur du site (...) il n'y a pas de problème de parcage, le quartier étant un quartier résidentiel.»
     
    A ce sujet, le projet de rapport est incomplet ou inexact.
    La faible largeur de la rue des palmiers (en sens unique avec stationnement des deux côtés) limite fortement l'accès à des véhicules lourds. Un camion ne peut, comme l'affirme le projet de rapport, se rendre sur le site même (la Cour ?). Des camionnettes peuvent effectivement passer par la porte cochère, mais les livraisons se fond en dehors.
     
    En outre, vu la situation de rue étroite en sens unique, ces livraisons ne peuvent plus se faire normalement dès le moindre petit incident (travaux, voiture en double file,...).
    Le camion de livraison des produits ‘catering' doit alors s'arrêter à contresens et sur le trottoir de la rue des Cattleyas pour effectuer les livraisons en poussant un chariot à pied, comme on peut le voir sur la photo ci-après, prise en août 2006.
     
     
     
    L'utilisation de la Cour, située au milieu des jardins, comme aire de stationnement n'est pas non plus une solution acceptable : les jardins ne sont pas des parkings.
    L'accès à la Cour se fait par une porte métallique qui, a chaque manipulation, entraîne du bruit à l'intérieur des habitations sises au 82 et 84.
    4.      Aspects économiques et sociaux
     
    Le projet de rapport d'incidences affirme : « Le centre occupe une petite vingtaine de travailleurs. Il s'agit d'un centre d'accueil d'urgence pouvant héberger jusqu'à 120 demandeurs d'asile en transit.
     
    Au niveau des travailleurs occupés et de l'emploi local, on peut regretter la décision de délocaliser la fourniture de repas : impact négatif sur l'emploi et encombrement de la ville par les transports.
     
    En ce qui concerne la capacité d'accueil du centre, le nombre de personnes accueillies a évidemment un impact non négligeable sur les nuisances engendrées.
     
    Alors que les riverains avaient déjà à se plaindre, la capacité du centre a été, en son temps, augmentée de 60 à 120 personnes, d'après les renseignements publiés sur son site internet par FEDASIL (http://www.fedasil.be/Sint-Pieters-Woluwe/home).
    http://www.fedasil.be/Sint-Pieters-Woluwe/history
     
    On peut lire dans l'historique du centre :
     
    « Au niveau de notre capacité d'accueil, celle-ci est passée de 60 à 120 lits. »
     
    Au niveau de la population du centre et de sa capacité d'accueil, d'une part, la réduction de la capacité d'accueil à 60 lits maximum semble indispensable, eu égard a ce qui a été exposé, pour réduire les bruits et permettre au personnel du centre d'imposer au résidents le respect du voisinage.
     
    Il faut également prendre en considération les problèmes notoires de surpopulation du centre.
    Durant l'hiver 2005 notamment, le centre a été confronté à un sérieux problème de surpopulation qui a d'ailleurs fait l'objet d'une demande d'explication au Sénat (Demande d'explication de Mme Sabine DE BETHUNE – N° 3-1154 dd. 24 novembre 2005 – voir annales n° 3-134 p.61).
     
    Rien n'indique que le nécessaire est fait afin que ces problèmes de surpopulation ne se répètent pas. Les riverains peuvent donc craindre que l'on soit encore poussé à dépasser la capacité d'accueil du centre sans pour autant réaliser les aménagements qui s'imposent.
     
     
    La capacité d'accueil du centre est donc manifestement trop grande pour une intégration harmonieuse avec les riverains et mais également insuffisante pour faire face aux nécessités de l'accueil.
     
    Une réduction de la capacité du centre à 60 personnes, si FEDASIL le proposait, ne serait donc une solution qu'au cas où l'on aurait l'assurance que cette capacité serait respectée.
    A l'heure actuelle, rien ne permet de le penser.
    4.      La mixité sociale
     
    On peut lire dans l'historique du centre :
    http://www.fedasil.be/Sint-Pieters-Woluwe/history
     
    « Au niveau des gens que nous accueillons : La situation des Kosovars étant singulière, nous continuons d'accueillir des gens en transit, mais dont les situations peuvent différer sensiblement. Certains vont se rendre à l'Office des Etrangers, soit le lendemain, soit plus tard. Parmi ceux-ci, l'un va introduire une demande d'asile, l'autre a rendez-vous tandis qu'un troisième intente un recours. En plus de l'Office, nous servons bien souvent de relais entre structures appelées à s'occuper des gens qui leur sont désignés (initiative locale d'accueil et centres permanents fédéraux, croix-rouge dans le cadre de l'aide matérielle et CPAS dans le cadre de l'aide financière). Enfin, nous avons constamment des demandeurs d'asile en procédure de rapatriement. Situation(sic) variées, roulement quotidien, la majorité des gens que nous accueillons ne reste que 2 ou 3 nuits dans le centre. »
     
    Le rapport d'incidences indique : « S'agissant d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile, des incidences en termes de mixité sociale doivent également être soulignées. En effet, des personnes de nationalités et d'âges divers sont hébergés dans le centre. Des intiatives pour faire connaître la vie du centre aux habitants du quartier sont actuellement en développement. »
     
    Les résidents du centre ne restant que pour une très brève période, les contacts entre les résidents et les riverains ne permettent pas d'établir le dialogue, de nouer des liens et donc d'aboutir à des effets positifs durables grâce à un mélange des populations. Contrairement à d'autres centres qui ont su, par des initiatives festives et culturelles, se faire comprendre et apprécier des riverains, tel ne pourra pas être le cas dans un centre où les séjours sont trop brefs.
     
    Résidents du centre et riverains vivront donc les uns à côté des autres, et non ensemble dans le même quartier.
     
    Le résultat de l'implantation du centre est donc à l'inverse de ce qu'on peut attendre d'une bonne mixité sociale : lors d'un séjour aussi bref, on ne peut évidemment pas attendre de réfugiés accueillis provisoirement et en détresse d'intégrer des règles de cohabitation durable avec le quartier qu'on leur impose et de laisser un souvenir positif de leur passage.
     
    4.      L'être humain
     
    On peut lire dans le projet de rapport d'incidences :
    « S'agissant d'un centre d'accueil d'urgences ouvert, les allées et venues de ses résidents sont fréquentes. Aucun problème de propreté, de sécurité objective ou subjective ou de bruit concernant les allées et venues n'est à signaler. Il est cependant possible, vu la présence de terrains de sport et d'espace de jeux sur le site, qu'un ballon atterrisse accidentellement chez les voisins. »
     
    Cette affirmation du projet de rapport d'incidences est plus qu'incomplète et ignore complètement l'impact du centre sur le quartier.
     
    Il est inexact qu'aucun problème de propreté n'est à signaler : les résidents du centre ne peuvent être informés correctement des règles de vie du quartier et abandonnent déchets et cannettes de bières sur les bancs publics aux alentours. Le personnel du centre a toutefois récemment fait l'effort de ramasser eux mêmes ces déchets au soir pour tenter de solutionner ce problème.
     
    Quant aux problèmes de sécurité ou d'insécurité objective, les riverains entendent fréquemment des ambulances et véhicules de police arriver toutes sirènes hurlantes et s'arrêter devant le centre.
     
    Il est donc inexact d'affirmer qu'il n'y a aucun problème : cet aspect est à objectiver au regard des rapports des interventions de police et de secours.
     
    Par ailleurs, il est arrivé que des habitants du centre sonnent à la porte des riverains pour mendier de la nourriture.
     
    Les ballons atterrissant chez les voisins y sont parfois envoyés intentionnellement, comme prétexte pour visiter les jardins ou le toit plat des garages situés au fond des jardins. L'association de copropriétaires « LE LAVANDOU » située avenue Lebon s'est fréquemment plainte de ce que des résidents s'introduisaient dans leur jardin privé et escaladaient ensuite les toits des garages ou sur le mur pour récupérer leur ballon. Ces visites sur les toits des garages sont particulièrement désagréables pour les riverains qui voient leurs jardins et intérieurs observés.
     
    Conclusion et vue d'ensemble
     
    Proximité des habitations, en particulier du n° 82.
     
    La régularisation demandée se heurte aux prescriptions 1.5 3° et 4° du plan régional d'affectation du sol qui n'autorisent d'autres affectations que le logement pour autant que « la nature des activités est compatible avec l'habitation » et que « la continuité du logement est assurée », étant entendu que la notion de continuité s'apprécie en ayant égard à la nature et l'implantation des activités concurrentes établies dans l'ilôt ».
     
    La concentration de quelques 120 personnes en détresse et de passage pour quelques jours et sans encadrement adapté ne permet pas l'installation de règles de vie durables compatibles avec la fonction d'habitation, sauf le cas échéant à réduire drastiquement la capacité d'accueil du centre et à prévoir des aménagement adaptés en conséquence.
     
    Propositions d'aménagements
     
    De par la situation même de l'ilôt et la très forte proximité des habitations, l'implantation d'une telle structure d'accueil, quelles ques soient les solutions mises en oeuvre, semble tout à fait inadaptée.
     
    FEDASIL ayant très peu entrepris pour se montrer à l'écoute des riverains et refusant même des mesures simples pour réduire les nuisances, les riverains sont peu confiants quant à la propension de FEDASIL à mettre effectivement en oeuvre des mesures réduisant les nuisances.
     
    Si le centre devait néanmoins être maintenu, les solutions suivantes pourraient atténuer les nuisances:
     
    1. Limitation du nombre de personnes présentes dans le centre
     
    Les problèmes de bruit augmentent exponentiellement par rapport au nombre de personnes et à d'éventuels épisodes de surpopulation. La réduction de la capacité du centre à 60 places, semble dès lors indispensable.
     
    Des activités sportives, de détente ou culturelles doivent par ailleurs être offertes aux résidents du centre en dehors de celui-ci: l'arrière cour du centre n'est pas l'endroit indiqué pour jouer aux sports de ballon et il existe de nombreuses structures à Woluwe-saint-pierre et ailleurs qui pourraient les accueillir pour créer une réelle mixité avec la popluation locale.
     
    2.       Réaménagement complet, notamment de la Cour à étudier
     
    Pour limiter tant que faire se peut le bruit, la Cour devrait être verdurée et divisée pour former plus d'espaces plus petits et incitant davantage les résidents au calme et à la détente.
     
    Plutôt que de transformer le centre en forteresse avec mur d'enceinte et grillages de sécurité, pourquoi ne pas rechercher une esthétique et une architecture plus humaine. Il ne s'agit pas d'un centre fermé.
     
    Assurer le respect de la tranquilité des riverains et le séjour par nature bruyant des résidents avec un si faible intervalle entre les bâtis n'est pas simple. Pourquoi ne pas réclamer un véritable projet, basé sur un concours d'architecture recherchant les meilleurs solutions possibles pour permettre de rétablir l'harmonie entre les surfaces, les volumes et les hommes?
     
    3.       Création d'une commission permanente de concertation avec les riverains
     
    Jusqu'à présent, FEDASIL a réagi en minimisant les plaintes, voir en dénigrant les riverains qui se plaignaient.
     
    Aucun dialogue n'a pu être installé.
     
    Si le maintien du centre doit avoir lieu moyennant réaménagements, réduction de capacité et reconstructions, une série de mesures permettant une bonne cohabitation ne dépendent pas du bâti et de son implantation, mais de FEDASIL elle-même: personnel d'encadrement, horaires, entretien du bâtiment et de la Cour.
     
    Pour vérifier le respect des promesses et réévaluer périodiquement la situation, une commission de concertation entre les responsables du centre et les riverains doit être mise en place.
     
     
    Les 3 propositions citées ci-avant ne sont pas suffisantes et doivent de toutes façon être mises en oeuvre ensemble.
    Il aurait été normal que ces propositions émanent de FEDASIL et/ou du demandeur de permis et non des riverains eux-mêmes.
     
     
     
    Fait à Woluwe-Saint-Pierre
    Le 02 sep août 2006
     
     
    Frédéric SEGERS
    Rue des palmiers 84
    1150 Bruxelles
     

     


    votre commentaire
  • AU PLUS TARD LE 11 SEPTEMBRE 2006


    Réagir par écrit ou verbalement à l'enquête publique.


    1. Adresser un courrier à


    ADRESSE:
    Commune de Woluwe-saint-pierre
    Urbanisme - Tél. 02/773.06.36
    Avenue Charles Thielemans 93
    3ème étage


    Faisant part de vos réclamations quant au permis demandé.


    Il est important de rappeler que les critiques, pour être recevables doivent viser le bâtiment et son usage par FEDASIL et la Régie des bâtiments. Les demandeurs d'asile ne sont absolument pas responsables de la situation et de l'état de l'immeuble que FEDASIL leur impose et nous impose.


    Le racisme est un délit punissable et n'est pas le bienvenu dans les débats.


    FEDASIL ne peut pas non plus se servir des réfugiés comme boucliers en prenant leur condition comme excuse pour ne pas respecter les règles qui s'imposent à FEDASIL, à la Régie des bâtiments, mais pas à nos voisins malgré eux.


    Si vous pensez qu'il y a des solutions techniques et organisationnelles envisageables pour rendre l'installation du centre acceptable, ou à tout le moins pour rendre la cohabitation plus agréable, mentionnez les! Que l'attitude peu proactive de FEDASIL à ce sujet ne nous empêche pas d'être constructifs.


    FORME:


    - Une lettre (de préférence)


    - par porteur


    - par courrier recommande (preuve)


    - ou par courrier simple (également recevable)


    - ou encore une déclaration verbale aux services de l'urbanisme


    NE PAS OUBLIER DE DEMANDER DANS LA LETTRE A ETRE ENTENDUS PAR LA COMMISSION DE CONCERTATION.


    2. VENIR à la Commission de concertation, à une heure à déterminer, le 21 septembre 2006.


     


    REMARQUE IMPORTANTE:


    Il est préférable d'adresser des courriers spontanés, personnalisés et individuels où chacun s'exprime avec ses propres mots.


    Un courrier type circulera, mais n'est à utiliser que si vous manquez de temps ou d'inspiration pour rédiger vous mêmes une lettre.


    Je me repenche sur le dossier dès le weekend du 02-03 septembre. 


    GEPERSONNALISEERD ADVIES & VERTALINGEN IN HET NEDERLANDS OP EENVOUDIG VERZOEK: fse@brutele.be


    Frédéric SEGERS


    votre commentaire
  • Les avis d'enquête publique relatifs à la demande de permis d'urbanisme ont été apposés.

    Les dates suivantes sont à retenir:


    ENQUETE PUBLIQUE: du 28 août 2006 au 11 septembre 2006.

    COMMISSION DE CONCERTATION: Le 21 septembre 2006.

    Les observations et réclamations doivent parvenir au service d'urbanisme de Woluwe-saint-pierre au plus tard le 11 septembre 2006 (déposé sur place ou recommandé).

    ADRESSE:
    Commune de Woluwe-saint-pierre
    Urbanisme - Tél. 02/773.06.36
    Avenue Charles Thielemans 93
    3ème étage

    Le dossier peut être consulté le matin ou le jeudi soir.


    Voir également ci-dessous les commentaires.
    ------------------------------------------------------------------------

    Met betrekking tot het openbaar onderzoek werd er aangeplakt.

    De volgende Data zijn belangrijk:

    OPENBAAR ONDERZOEK : van 28 AUGUSTUS tot 11 SEPTEMBER 2006

    OVERLEGCOMMISSIE : 21 SEPTEMBER 2006

    De opmerkingen moeten uiterlijk op 11 september 2006 op de dienst stedenbouw van Sint-Pieters-Woluwe worden neergelegd of aangetekend verstuurd.

    ADRES:
    Gemeente Sint-Pieters-Woluwe
    Stedenbouw - Tel. 02/773.06.36
    Charles Thielemanslaan 93
    3de verdieping

    Het dossier kan elke morgen of donderdag avond worden geraadpleegd.


     


    Zie ook hieronder in de rubriek (commentaires)


    2 commentaires