• "En matière de stationnement, les livraisons et l'enlèvement des déchets ont lieu sur le site-même du centre"... peut-on lire dans le projet de rapport d'incidences qui figurera au dossier de demande de permis d'urbanisme. (page 3 alinea 1 du projet de rapport d'incidences).


     


    Voilà une affirmation inexacte et/ou incomplète parmi d'autres (je prépare un exposé des griefs et une liste complète qui sera communiqué lors de l'enquête publique).


    Vu la taille des camions devant livrer la nourriture (les plats ne sont en effet pas confectionnés sur place, mais par un service de catering), on imagine difficilement comment ces camions, pour autant qu'ils parviennent à entrer dans la rue des palmiers, pourraient manoeuvrer pour arriver à stationner dans la Cour du centre.


    On oblige donc les livreurs à stationner en double file et sur le trottoir de la rue des Cattleyas. En outre, le camion sur la photo est stationné devant une crèche, empêchant le passage de poussettes. A prévoir également au budget, une réfection plus fréquente des trottoirs et bordures. A vos portefeuilles !


    L'affectation de l'immeuble demandée au permis exigerait, selon toute vraisemblance, que la rue des palmiers soit mise en stationnement alternatif (avec suppression de la moitié des places) pour que livreurs et surtout les services d'incendie puissent parvenir au batiment dans des conditions correctes. Autant remodeler tout le quartier !


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  • Apparemment, FEDASIL poursuit les travaux avant même l'enquête publique et la commission de concertation.
    Prenons en bonne note: lorsqu'il y aura enfin enquête publique et commission de concertation, on ne pourra même plus proposer d'aménagements ou de modifications rendant l'utilisation plus acceptable pour le quartier (limitation de capacité, plus petits jardins et verdurisation au lieu de la Cour, etc...) puisque les travaux seront terminés.


    Quand on parle de fait accompli.


    Que l'on ne vienne pas, par après, reprocher aux habitants de se montrer intransigeants lors de l'enquête publique puisqu'on nous aura précisément empêché de formuler la moindre contreproposition constructive.

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  • Durant la froideur du mois de novembre 2005, le problème de la surpopulation du centre d'accueil pour réfugiés de Woluwe Saint-Pierre a été évoqué au Sénat : le centre a du refuser du monde et refouler les réfugiés vers les asiles de nuit de Bruxelles, eux mêmes fort sollicités durant les grands froids. Des familles et des femmes avec nourrisson se sont retrouvées à la rue.
    Hormis nos aspirations légitimes de riverain, ne devons-nous pas nous indigner de la légèreté avec laquelle nos gouvernants prennent leurs missions en main dès qu'il s'agit d'humanitaire: ce sont des centaines de lits qui manquent ! La situation invraisemblable de la rue des Palmiers – où l'état héberge des réfugiés en toute illégalité – n'est elle pas le symptôme d'un problème plus large ? Ce n'est pas parce qu'on accomplit une mission humanitaire que l'on peut s'affranchir d'une vue à long terme et d'une bonne gestion et se contenter d'une gestion au jour le jour et d'une fuite en avant, au petit bonheur la chance. Il ne faut pas confondre humanitaire et amateurisme.
    Et qu'on ne vienne pas prétendre avoir une politique volontariste, durable et plannifiée pour améliorer l'accueil des réfugiés alors que l'on se borne, sous la contrainte d'une plainte, à demander en dernier ressort la régularisation d'une situation illégale et improvisée dans l'urgence pour faire face à une nécessité que l'on aurait du prévoir.

    Il faut d'urgence du personnel, des infrastructures et surtout une gestion à long terme dans le cadre d'un programme ambitieux. Nos voisins malgré eux qui sont hébergés (ou refoulés) au centre y ont droit.

    Parralèlement, lorsque l'on observe une gestion consistant à se borner à jouer les pompiers de petits feux, on peut légitimement douter de la capacité de FEDASIL à respecter les limites du permis demandé quant à la capacité du centre: si de nombreux centres ne sont pas construits en des endroits appropriés, nous devons craindre que le centre de Woluwe Saint-Pierre, ne se voit encore surchargé dans sa fonction de roue de secours, de dépannage 'provisoire'.


    Voir le texte de la demande d'explication au Sénat (demande d'explications n° 3-1154 dd. 24 novembre 2005) :

    http://www.senate.be/www/?MIval=/publications/viewSTBlok&COLL=H&DATUM=11/24/2005&DOSID=50342832&MINID=4394&LEG=3&NR=134&VTYPE=vouid&LANG=fr

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  • Suite à l'intervention des avocats LOUVEAUX & VAN YPERSELE, spécialistes du droit de l'Urbanisme, l'administration m'a délivré une copie du dossier de demande de permis d'urbanisme. Je tiens une copie de ce dossier à disposition de tout riverain intéressé. Prière de m'envoyer un e-mail à fse@brutele.be. J'ai le dossier en format PDF (10,8 Mb) et quelques exemplaires papier à faire circuler. Ce dossier n'est pas encore complet, ce qui explique le retard dans l'enquête publique. Le caractère infractionnel de la situation actuelle a été confirmé. Le permis a bien pour objet de modifier la destination de l'immeuble en centre d'accueil pour réfugiés d'une capacité de 120 personnes et non 60 comme dans la situation antérieure. D'après l'avis de Mes LOUVEAUX & VAN YPERSELE: "La concentration de quelques 120 personnes en détresse et de passage pour quelques jours et sans encadrement adapté ne permet pas l'installation de règles de vie durables compatibles avec la fonction d'habitation, sauf le cas échéant en réduisant drastiquement la capacité d'accueil du centre et en prévoyant des aménagements adaptés en conséquence (...).". J'ai relevé dans le dossier de demande de permis de nombreuses informations incomplètes. En particulier le projet de rapport d'incidence nie ou minimise considérablement les problèmes occasionnés. Il est important de constituer MAINTENANT un dossier le plus complet possible et de faire valoir nos griefs lors de l'enquête publique à venir et de la commission de concertation qui devra se tenir. AFFAIRE A SUIVRE...

     

    ADRESSE E-MAIL DE CONTACT - DOSSIER SUR DEMANDE fse@brutele.be


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  • Un mur élevé n'est ni agréable ... ni suffisant.

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